JOACHIM, Mon Neveu C’était un lundi. C’était le 18 août 1986. C’est le jour où tu es entré dans nos vies. Petit bonhomme aux magnifiques grands yeux noirs tu faisais déjà la fierté de ton père et de ta mère. J’ai l’impression que tu avais déjà ce magnifique sourire qui ne te quittera jamais même lorsque la maladie est venue te frapper, dès ton plus jeune âge. Nos visites à l’hôpital étaient toujours marquées par ton optimisme et ta joie de vivre bien que ces moments étaient difficiles pour toi. Cette force te caractérisera tout au long de ton trop court passage parmi nous. Tu étais le quatrième d’une fratrie de cinq enfants, trois sœurs et un frère. Ta gentillesse était présente sans effort, sans artifice, sans calcul et d’une extrême bonté car tu ne demandais rien en retour. La fin de ton adolescence, le début de ta vie d’homme a été marqué par ton entrée au sein de Claranet, entreprise que tu ne quitteras jamais. Tu y avais de nombreuses relations, de nombreux amis. Tu étais un membre actif dans la vie du club de foot de Nouvoitou. Entraîneur tu as su transmettre ton enthousiasme. Le bouleversement, le grand bonheur de ta vie est sans nul doute celui d’être devenu PAPA. Ce bouleversement porte un nom, il s’appelle SOEN. Ton fils. Ce petit bout d’homme était ta fierté, celui que tu aurais voulu voir grandir, celui pour qui tu voulais guérir. Ô combien tu l’aimais. Quel bonheur nous pouvions lire dans tes yeux lorsque tu étais avec ton fils, ta mère, ton père, tes sœurs, ton frère et tes neveux et nièces. Tu faisais partie intégrante de cet univers familial et ton départ les laisse désespérés même si je sais que tu aurais voulu qu’ils pensent aux bons moments passés tous ensemble. Tous ces Noël, ces nouvelles années, ces anniversaires, ces naissances, ces moments passés ensemble font de vous une famille unie, aimante et attachante. Tu étais si heureux d’avoir récemment évolué au sein de ton travail que tu faisais de nombreux projets pour toi et ton fils. Puis l’impensable est arrivé, nous laissant tous dans une totale incompréhension, car, pour beaucoup d’entre nous tu étais invincible tellement tu avais bravé des situations difficiles. Je n’arrive pas à réaliser ton départ ! Comment le pourrais-je ? Toi le parrain de mon fils Owen, toi que j’aimais tant. JOJO comme beaucoup d’entre nous t’appelait.